Tordre le cou à une idée reçue
Jadis, les accidents de chasse étaient relatés dans les journaux, à la rubrique des faits divers...
L'accident de chasse, comme les autres, était volontiers considéré comme une fatalité.
Ce n'est plus le cas: nos sociétés modernes veillent à réduire au maximum les risques d'accidents, et cherchent systématiquement des responsables.
Pour la chasse, cette évolution s'est traduite par l'examen pratique du permis de chasser, par des campagnes de sensibilisation à la sécurité, par l'établissement de règles et de codes, ainsi que par l'analyse très fine des accidents de chasse.
Disposant de ces éléments, peut-on dire que la chasse est plus "accidentogène" que les autres activités de loisir ?
C'est loin d'être le cas.
Elle génère environ 130 accidents par an, dont moins de 20 mortels, soit une part minime des 32000 accidents résultant chaque année des activités sportives en France.
Si la chasse communique son bilan chaque année, ceux des autres activités de loisir restent très partiel.
On peut néanmoins imputer aux sports de montagne environ 2000 accidents dont 200 mortels (28 pour la seule Haute-Savoie sur la saison hivernale 2009/2010) et la natation 1400 accidents dont 450 mortels.
Les chiffres sont formels :
La chasse n'est pas aussi dangereuse que ses détracteurs veulent bien le dire.Source: petit livre vert "fdc"
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